lundi 31 août 2009

Au pied du mur.


























Aujourd'hui je mets fin au suspens insoutenable qui je le sais vous agaçait les nerfs et excitait votre curiosité...Mais quand vont ils attaquer les murs de la maison? Et bien, nous y sommes LE moment est enfin arrivé.
Nous sommes donc le 21 Août, la dalle est terminée les murs peuvent être commencés. Nous attaquons par des panneaux assez simples car c'est notre première fois, il faut arriver à trouver la manière d'être le plus efficace tout en évitant les erreurs qui seraient fatales à l'aspect final de notre maison.
Nous décidons de faire les murs du garage, nous prenons donc des poteaux de 120x45 (c'est la section) d'une longueur variant de 2.50 à 4m celle-ci variant en fonction de la hauteur de poteau nécessaire. Je m'étonne de l'épaisseur de ces morceaux de bois mais Cyrille m'explique patiemment que chaque poteau peut supporter une charge de 800kg, je le crois. Le plan des murs sous les yeux (oui car Cyrille a fait des plans pour chacun des panneaux à construire, 22 au total) et sans plus attendre Cyrille pose le premier morceau de bois sous sa scie vrombissante tandis que je lui apporte les planches sélectionnées au fur et à mesure. La cote de chaque poteau est notée dessus. Lorsque tout est découpé comme prévu , nous disposons les morceaux sur la dalle en bois afin que le mur soit assemblé sur une surface plane, nous vérifions l'équerrage (je pourrais vous expliquer comment mais Cyrille s'est pris pour Mr Pytagore et m'a déclamé un théorème comme il l'aurait fait pour une poésie, il n'a toujours pas compris que la géométrie et moi sommes des ennemis jurés! ce qui fait que j'ai trouvé ça fort bien dit mais incompréhensible.) , nous mettons les différentes pièces du mur à leur place selon un canevas de croix soigneusement dessinées par notre artiste (peut être que dans quelques siècles quelques archéologues penseront que c'était un langage codé!) , et notre ami cloutix intervient, les rafales de clous (31/34x90 annelés) résonnent, Cyrille à une extrémité du mur et moi à l'autre pour éviter que les impacts fassent trop bouger l'ensemble. Et tout à coup: silence. Le mur est terminé. Le 1er panneau nous aura pris une heure à peu près mais par la suite nous parvenons à les fabriquer en un peu moins de 3/4 d'heure pour les plus simples.
Nous sommes soudain pris d'une frénésie constructrice et nous enchaînons les murs les uns après les autres, nous sommes surpris par la vitesse à laquelle s'entassent nos assemblages.
Après 8 panneaux terminés nous décidons de les mettre en place. Pour des raisons techniques nous élèverons d'abord ceux de la face nord de la maison.
C'est ici que nous passons en mode "frissons". Pour soulever les murs Cyrille a acheté un treuil équipé d'un câble, capable de soulever 500kgs, fixé sur un poteau de3m50, il attachera ce cable au centre du panneau et il moulinera comme s'il montait la voile d'un navire..Ça c'est la théorie, en pratique la tâche ne fut pas si aisée.
Tout d'abord Cyrille a fabriqué une cale pour bloquer le poteau du treuil, de chaque coté de la semelle où va se glisser le mur, là aussi des cales sont installées pour éviter un quelconque basculement. Et nous nous lançons. Premiers tour de manivelle ça va, Margot et moi sommes de chaque côté du mur pour le retenir (on pourrait croire que j'ai la maladie de Parkinson, je tremble car ce mur me semble bien haut 3m90) puis le mur bascule et se déséquilibre nous avons bien cru voir Cyrille aplati telle une fajita mexicaine, ouf plus de peur que de mal nous reposons le mur au sol. Deuxième tentative, la distance entre le treuil et la mur est modifiée et le moulinage reprend et ça monte, ça monte...le mur est en position au bord de la dalle de bois, Margot et moi le guidons pour qu'il prenne sa place mais les cales sont trop près du bord et le bloquent, c'est là qu'un premier voisin arrive de nulle part en courant et nous aide à le mettre définitivement en place. maintenant il faut le maintenir en équilibre pour que Cyrille puisse le clouer sur la semelle et croyez moi ce n'est pas une partie de plaisir, j'ai l'impression qu'il va basculer. Cyrille pose un étai pour le maintenir droit et enfin il peut le clouer dans la position idéale. Un grand ouf de soulagement s'échappe de nos bouches un peu crispées. Cyrille est un peu contrarié : tout ne s'est pas passé comme il l'avait exactement prévu!!!
Puis ce fut au tour du 2 ème mur, l'angoisse me reprend, le treuil se remet en marche, le mur monte quand un second voisin arrive nous propose son aide et là ô miracle il le prend à main nue et le met en place comme s'il avait fait ça toute sa vie. Etonnant, non? Cyrille peut donc solidariser ce mur avec l'autre sans aucun problème. Mr Latour (c'est son nom) nous aide à monter les autres panneaux et sans l'aide du treuil ce qui va beaucoup plus vite et à la fin de la journée 8 sections sont en place.
Les jours suivants, nous reprenons la fabrication selon le même procédé: choix des poteaux, mise à la taille avec la scie à onglet, positionnement sur la dalle , assemblage des poteaux entre eux avec des clous, pose d'entretoises pour les poteaux de plus de 2m50 , mise à longueur des poutres (120x120 ,120x135) qui vont venir se loger au dessus des fenêtres et portes- fenêtres, vérification des dimensions par rapport au vide sanitaire.
Nous sommes le 30 Août et nous mettons en place le reste du rez- de chaussée. les murs étant moins hauts nous n'utilisons pas le treuil. Cyrille en maître de cérémonie nous dirige Margot et moi ....1-2-3 on soulève, on avance, tout droit, à droite, stop! On lève, on maintient, on fait glisser, stop. Maintenez, bien droit, le niveau, ne bougez plus, je cloue!! et voilà le tour est joué. En gros ce sont les phrases que nous avons le plus entendues (je passe sur les petites exclamations qui ont ponctué le tout). Notre voisin très costaud est venu nous aider pour mettre en place le panneau le plus lourd (celui du hublot) et à 20h tous les murs du rez -de- chaussée étaient posés sans trop de problèmes si ce n'est quelques menus détails qui n'allaient pas mais Cyrille réactif, ingénieux et malin a su trouver la solution adéquate.
Pour finir Cyrille termine la soirée en hauteur, il monte sur des tréteaux de maçons instables et peu rassuré il installe les poutres au dessus des portes-fenêtres, lesquelles seront surmontées de petits râteliers faits pour rigidifier le tout.
Au final ce qui aurait pu être les murs des lamentations s'est avéré être les murs de la satisfaction. Le résultat nous enchante et constater que tout s'emboîte parfaitement laisse Cyrille pantois. Nous l'entendons murmurer:"c'est pas mal tout ça" en se grattant la barbe et se frottant le crâne comme pour se persuader que c'est bien lui qui a imaginé tout ça.
En ce qui concerne le rez de chaussée , il ne nous reste plus qu'à construire le mur de briques entre le salon et le séjour, mettre en place une grosse poutre (120x180) au dessus de la porte- fenêtre du salon, le mur de poteaux (celui de la cheminée) qui soutiendra la grosse poutre horizontale qui retiendra le solivage du 1er étage mais ça c'est une autre histoire...

jeudi 27 août 2009

tiens v'la du béton!





Nous sommes donc le 17 Août , nous pensions en avoir terminé avec le béton, et bien non! Il nous faut remettre la main à la pâte et quelle pâte; épaisse et difficile à manier, pas du tout appétissante mais malgré tout indispensable. En effet, Cyrille lors de l'élaboration de ses plans diaboliques a prévu de construire un mur de refend en briques entre le séjour et le salon. Pourquoi une telle lubie me direz-vous? la raison est simple, ce mur constitué de briques à bancher (briques creuses que nous allons remplir de terre) permettra une isolation phonique des pièces et apportera de l'inertie thermique à la maison , pour être claire la maison aura la capacité de stocker de la chaleur dans ce mur (d'autant plus que celui ci sera chauffant). Ce mur doit être monté sur une semelle de béton parfaitement plane, ce qui n'est pas chose aisée sachant qu'elle se trouve à la jonction des solives du plancher de la dalle en bois.
Solution: Construire un coffrage le long des solives , clouer des petites cales en hauteur pour que la règle utilisée pour le lissage puisse rester toujours bien droite.
Les planchettes de bois dans une main, cloutix dans l'autre Cyrille "le vaillant"se glisse entre les solives , tel un reptile souple et gracieux, et confectionne le plus artistique des coffrages. Ceci étant fait, il lui faut maintenant faire le béton et là, retenez votre souffle, c'est à la pelle qu'il dut le faire!!! En effet, nous avions rendu la bétonnière gracieusement prêtée pour le début du chantier et pour en fabriquer si peu nous pensions que le travail allait se faire rapidement. Et bien au final il nous a fallu un peu moins d'une dizaine de brouettes de béton .....ce qui pour les petits bras de Cyrille a paru énorme! je dois avouer que le spectacle était assez agréable pour les yeux, l'homme en plein effort est une représentation assez esthétique du fonctionnement des muscles.
Après le remplissage du coffrage et un lissage presque parfait nous sommes venus à bout de cette semelle béton, Nous terminons de poser les dernières plaques d'OSB le long de la semelle de béton. Il ne nous reste plus qu'à laisser sécher le tout ce qui va nous permettre de nous attaquer à un morceau de choix: La construction des murs..

mardi 25 août 2009

Il faut plancher sur la dalle





Désolée pour le retard de publication mais nous avons beaucoup travaillé sur le chantier ces derniers jours et il m'était difficile de m'occuper du blog le soir après 22h. Par je ne sais quel tour de magie la fatigue venait sournoisement s'emparer de nous et sans nous en rendre compte nous nous retrouvions à l'horizontale, les yeux fermés avec comme seul bruit de fond le nez de Cyrille tentant d'imiter le bruit d'un train entrant en gare.

Pour en revenir au sujet qui nous intéresse ,nous sommes le 15 Août, nos amis sont partis retrouver le ciel bleu d'Orléans ,nous nous retrouvons tous les deux . Nous allons poser le plancher, ce qui finira de constituer notre dalle en bois. dalle qui plus tard sera recouverte d'un parquet en châtaignier.

En fait nous n'avons pas besoin de beaucoup de matériaux pour la construire:
Des planches d'OSB
Une scie
de clous
d'un crayon
d'un mètre
de bleu de maçon

Cyrille après avoir regardé amoureusement ses solives (elles seront cachées par les planches) trace un trait au bleu sur lequel il va s'aligner pour être certain de poser ses plaques droites et hop c'est parti. Nous posons l'OSB perpendiculairement aux poutres , selon la technique du mur de pierres (je vous explique, il faut simplement veiller à ce qu'aucun panneau entier ne soit côte à côte, donc toujours commencer ou finir par un petit bout) . Chaque fois qu'une plaque est posée je trace un petit trait qui marque l'emplacement des solives car c'est sur celles-ci que Cyrille fixera l'OSB sinon il clouerait dans le vide et le plancher serait très "flottant".
C'est un travail assez répétitif mais qui avance vite , Cyrille étant devenu l'expert de la scie à onglet, les découpes ne sont pour lui qu'un jeu d'enfant et l'assemblage un puzzle d'une centaine de pièces. Que du bonheur
Une fois les L'OSB mis en place , Cyrille s'empare de son ami préféré "Cloutix" et mitraille le plancher d'une multitude de clous en suivant les lignes que j'ai tracées au sol ,et ce comme une geisha japonaise, à genoux sur le sol, tête baissée inquiète de faire une bêtise qui pourrait contrarier son professeur!.

Nous allons assez vite mais une partie du plancher ne pourra être mise car il nous faut préparer la semelle en béton du mur de briques qui va séparer le séjour du salon et de la cuisine,mais je vous détaillerai cet épisode plus tard.

La semelle terminée nous posons les morceaux d'OSB manquants et nous pouvons enfin admirer notre plancher. Nous nous rendons mieux compte de la surface du rez de chaussée de la maison. En fait cela ressemble à un grand parquet de danse, il ne manque qu'un peu de musique et nous pourrions nous laisser tenter par un petit tour de piste.....
Mais nous nous ravisons , demain une nouvelle journée de travail nos attend.....

mercredi 19 août 2009

Elle sont pas belles mes solives!














Bien , maintenant que la semelle est posée, il faut mettre en place les solives, ce sont les poutres en bois qui vont permettre de poser le parquet. Si je schématise, dans les constructions conventionnelles, le sol de la maison est fait d'une dalle en béton et bien nous ,nous avons fait le choix d'une dalle en bois donc cette dalle se composera de solives ,de plaques d'OSB et pour isoler le tout de la ouate de cellulose sera insufflée entre chaque poutre.
Nous sommes le 12 Août,le soleil est bien présent dans le ciel de Montauban, la journée va être longue.
Cyrille accompagné de son ami fidèle (Hervé) part donc sur le chantier, motivé et plein d'entrain.
Il repère déjà les poutres qui lui seront nécessaires, des planches de 50x225 ,et ce n'est pas évidemment de les déterrer parmi cet imposant tas de bois. Les muscles se mettent en action et déposent les planches près de la scie à onglet . Cyrille rectifie chaque poutre à leur extrémité afin que celles-ci ne présentent aucun défaut et qu'elles puissent se loger dan l'espace qui leur est réservé. Le bois a une très belle couleur, légèrement rosé (c'est du douglas) . Une fois toilettées, elles sont ensuite posées sur la semelle à intervalles réguliers, scientifiquement calculés par "le maître", des repères sont dessinés au crayon sur la semelle, Hervé qui a une passion pour l'écriture s'en est chargé. Quand toutes les solives d'une pièce sont posées, les 2 compères installent une planche de tête pour pouvoir les fixer. Et là Cyrille sort de sa valise rouge le fameux Cloutix! Il le saisit d'une main ferme, lui ouvre le ventre pour lui insérer le chargeur de clous (ce sont des clous annelés de 90) ,le mitraillage peut enfin commencer.
C'est à ce moment que nous avons découvert un nouveau jeu, le jeu de la casquette. En effet a chaque impact du cloueur, Cyrille encaisse une forte poussée, un peu comme un fusil à air comprimé, et simultanément une colonne d'air s'échappe ,au 1er clou la casquette se relève ,au 2ème elle recule sur l'arrière du crâne et au 3ème elle tombe ! le jeu consistait à faire des paris sur le temps que Cyrille parviendrait à garder son couvre chef en place...
Hervé , toujours paré de ses plus beaux atours (caquette bleue du crédit agricole et lunettes de star) n'ose pas encore se servir du cloueur, les engins motorisés l'effraient un peu, le pauvre a donc porté du bois encore et encore. Grâce à ce chantier pas besoin de séances de musculation, les biceps gonflent à vue d'oeil!
Au bout de 2 jours la totalité des solives est mise en place . En observant le résultat nous avons l'impression de voir un immense sommier à lattes, avec le soleil on dirait une oeuvre d'art.
Nous pensions que tout était terminé quand une étincelle a jailli du cerveau de Cyrille . Pour consolider ces solives nous allons installer des entretoises. Petit morceaux de bois placés entre les planches les plus longues pour que celle-ci ne vrillent pas à cause de la chaleur et pour en augmenter la résistance .Quelle bonne idée...
Cyrille saisit donc une nouvelle arme, son mètre. Hervé lui, prend une planche de bois en guise de papier pour noter les cotes (je vous avais dit qu'il aimait écrire) et notre superman plonge dans la mer de solives pour mesurer les écarts (au mm près) qu'il y a entre les planches. Reste ensuite à découper chaque morceaux de bois, à les numéroter puis à les clouer à l'endroit stratégique.
Le 13 au soir c'est enfin terminé. Le résultat superbe. Nous sommes contents. Un petit récapitulatif me semble nécessaire:
  • 104 Solives
  • 9 planches de têtes
  • 109 entretoises
  • un grand nombre de clous de 90 annelés
  • 10l de sueur
  • pas mal de jurons
  • beaucoup d'éclats de rire

Fatigués et sales nous rentrons à la maison mais tellement heureux de voir notre maison prendre forme. Une bonne nuit de sommeil et demain la pose des panneaux d'OSB pour faire le plancher pourra commencer.....

lundi 17 août 2009

Semelle après semelle...










C'est reparti ! Nous avons repris possession du chantier depuis Lundi (10 Août ). La veille nous avons fêté l'anniversaire de Margot en compagnie de ses grands parents et d'amis en vacances dans la région. Quelle bonne idée de faire escale à Montauban! Le lendemain, la pluie nous a privés d'une journée de travail mais dès le lundi Cyrille a kidnappé Hervé, lui a fait revêtir sa tenue de travailleur de force et ils s'en sont allés, d'une part, réceptionner une nouvelle livraison de bois et d'autre part mettre en place la "fameuse semelle en bois". Tout reposera sur elle!

Le bois est arrivé à bon port, le bardage nous sera livré Vendredi. Le soleil est au rendez vous, toutes les conditions sont réunies pour travailler dans la joie et la bonne humeur!
1ère étape, pose du feutre bitumeux sur les murs de parpaings, ce ne fut pas une mince affaire que de trouver celui que nous voulions, les fournisseurs semblent vouloir privilégier une bande arase en plastique, qui selon Cyrille semble moins efficace pour stopper les remontées capillaires du béton. (oui ,j'emploie des termes techniques, c'est simplement pour vous montrer que je deviens une pro, comprenez par là que cette bande servira à éviter à l'humidité du sol de remonter par le béton et de pourrir le bois),bref nous avons opté pour le Mammouth 40, cela ne s'invente pas et une autre marque pour le garage et le mur de refend , celle-ci est en plastique, c'est la bande Delta.
Puis ce fut la pose de la semelle en bois....moment on ne peut plus symbolique, entrée en lice du 1er morceau de bois!!
Pour cet événement nous fûmes nombreux: Cyrille "notre maître", Hervé qui, pour l'occasion avait coiffé sa plus belle casquette mettant en valeur son côté rebelle et les lunettes de soleil(c'est son côté" fashion victim"), Antonin (le fiston), Arthur bien décidé à tenir sa place, Quentin un peu surpris d'être sur un chantier et moi.
La lisse basse est donc posée sur le feutre de bitume, auparavant les hommes percent un avant trou dans le bois avec une fraise de 10mm pour que la tête du goujon de 10mm puisse être noyée dans le béton, ensuite Cyrille armé de son perforateur achève de percer la semelle et le béton (d'un seul coup, d'un seul) afin de pouvoir fixer le tout solidement. Après cette manipulation qui demande des bras assez solides, Antonin prend la soufflette et nettoie chaque trous pour qu'aucune sur- épaisseur ne subsiste et ne fasse obstacle, puis ce fut l'entrée en scène de Quentin qui de sa frappe la plus délicate assenait de tels coups aux goujons que ceux ci disparaissaient dans le béton sans demander leur reste, certains ont tenté de résister ,mal leur en a pris ils ont terminé cisaillés ou écrasés!! Et Arthur au dernier bout de la chaîne vissait ces mêmes goujons avec une clé à pipes de 17 tout ça avec application et sérieux .
Le périmètre de la maison étant assez important, les 2 hommes forts se sont relayés pour assurer les tâches les plus pénibles ,nous ne saurons jamais lequel des deux a percé le plus de trous, ce qui est certain c'est que ce coup de main nous a permis d'avancer et de terminer avant que la nuit ne tombe. 21h fin des opérations.

Recette pour réussir une semelle en bois
Poser des planches de bois de 20cm de largeur sur un feutre bitumeux préalablement étalé sur votre mur de parpaing, si celles-ci ne sont pas parfaitement planes, calez les
Pré percer vos planches à l'aide d'une fraise de 10 tous les mètres
Puis avec in perfo finissez de percer les planches et le béton
Nettoyez chaque orifice avec une soufflette
Insérez dans le trou parfaitement nettoyé un goujon de 10mm
Serrez les goujons avec une clé a pipe de 17


Le résultat satisfait Cyrille, la semelle a un bonne planéité, ses calculs sont justes, s'il y a quelques écarts ils ne sont que de quelques millimètres. Le soir autour d'un bon verre nous n'avons de cesse de nous émerveiller devant son esprit créatif et sa résistance à l'effort (je pense que Cyrille est l'incarnation vivante du mouvement perpétuel...Quand ce ne sont pas ses membres qui bougent c'est son cerveau!) preuve en est, avant de coucher il se visse une nouvelle fois devant l'ordinateur pour rectifier encore ses calculs et tirer quelques traits supplémentaires sur les plans incompréhensibles pour le commun des mortels. La nuit porte conseil dit on, que va t'il encore nous inventer demain?
Prochaine étape : la pose des solives

Qui êtes-vous ?

Montauban, Tarn et Garonne, France
Une joyeuse tribu de lyonnais venue s'installer dans le Tarn et Garonne pour réaliser leur grand projet: Construire une maison en bois! L'aventure devrait commencer au mois de juin. Ce blog sera le journal de bord de l'avancée des travaux ....A suivre